29 janvier 2021
Dès le début de Numéro Une, nous avons choisi le Made in France et plus particulièrement Paris pour la fabrication de nos cabas. Nous avons voulu créer un produit qui nous corresponde éthiquement, un sac dont nous pouvons être fières car nous savons exactement dans quelles conditions il est fabriqué.
Pour cela, nous avons choisi de travailler avec l’atelier Mode Estime qui propose une alternative écoresponsable et solidaire à la filière textile.
Rencontre avec Mathilde Coin, co-responsable de l’Atelier Mode Estime
Quelles sont les valeurs que vous défendez et les actions que vous avez mises en place depuis la création de l’association Mode Estime en 2011 ?
Mathilde Coin
En 2014, le chantier d’insertion a été créé dans le but de valoriser l’insertion socio professionnelle de personnes éloignées de l’emploi, qu’elles soient handicapées ou non. Chez Mode Estime, il y a des personnes qui n’ont jamais travaillé mais aussi des personnes qui ont perdu leur emploi, pour des raisons économiques ou des raisons de santé/personnelles…
On trouve par exemple des personnes qui étaient employées dans des ateliers français dans les années 80 et qui ont perdu leurs emplois suite à la délocalisation, car presque toutes les usines de confection ont fermé en France.
Confection des sacs Numéro Une chez Mode Estime
Pendant leur parcours chez Mode Estime, les salarié·es travaillent à l’atelier. Ils·elles sont encadré·es par Misbahou, l’encadrant technique de l’atelier, qui les aide à développer leurs compétences. En parallèle, ils·elles sont accompagné·es par Marie qui les aide dans leurs démarches sociales, mais aussi à définir un projet professionnel, car le passage chez Mode Estime doit être un tremplin vers l’emploi.
Certain·es suivent des formations en français ou en bureautique sur leur temps de travail. En fonction des compétences et capacités de chacun·e, Mode Estime essaie de les aiguiller vers l’emploi qui s’adapte le mieux à chaque personne. Cela n’est d’ailleurs pas forcément dans la couture : une ancienne salariée travaille à la boutique de la Textilerie dans le 10e, d’autres font de la garde d’enfants ou s’occupent de personnes âgées.
Il y a des gens qui ne trouvent pas forcément un emploi en sortant de l’association, mais toutes les personnes retrouvent confiance en elles grâce à leur passage chez Mode Estime. D’ailleurs, chaque départ est toujours déchirant car ce sont des contrats temporaires. On fait des rencontres extraordinaires !
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