2 avril 2019
En avril on se découvre de tous nos fils…
La lumière est là, le temps qui s’étire,
les verres en terrasses, les gorgées de Spritz,
l’envie de crier, de danser, de brûler,
de faire des rencontres, de tout essayer,
d’aimer, de recommencer, de sentir encore
battre sous nos peaux
les rêves, les folies, les excès.
Alors on pense au rock, à Woodstock, au ciel bleu,
au bruit des guitares, aux corps qui explosent,
parce qu’on est vivantes,
parce qu’il faut bien brûler encore un peu,
parce que le corps veut jouir, sortir des lignes,
la vie est trop courte, encore un peu de fumée,
de bulles dans nos verres, encore quelques heures,
des morceaux de nuits, qui ne s’arrêtent pas,
des morceaux de nuit pour s’électriser.
On baisse les capotes, on roule trop vite,
On met des couleurs, le vent dans nos cheveux,
sur nos lèvres, nos peaux, nos yeux.
En avril on se brûle les ailes, on est rock, électriques,
on chante, on rit, on vit, on regarde le ciel,
il n’y a plus de nuages, tout est bleu.
En avril on se brûle les ailes
On se découvre de tous nos fils
On fait tomber les grilles, on dépasse les limites
On saute, on chante, on crie
Et on voit la vie couleur Bleu Électrique
(Crédit photo : Romina Farias)
Par Laura / Bleu électrique, Coulisses